vendredi 3 août 2007

La commodité du terrorisme

Et si… tout ce terrorisme n’était que mensonge, au même titre que les armes de destruction massives, la complicité bidon de l’Iraq et d’Al-Qaeda, le faux achat d’uranium de Saddam au Niger et tout le reste?

Beaucoup refuseront cette idée pourtant pas si bouleversante. Nous avons voté, nous avons fait des concessions, nous avons choisi des politiciens pour lutter contre le terrorisme. Or avec le temps on découvre que beaucoup d’entre eux mentent pour accommoder leur réputation et excusent ceux qui ont été condamnés parce qu’ils ont menti pour eux. Ayant ainsi brûlé leur crédibilité, il leur reste encore la peur pour cimenter aveuglément un peuple à son gouvernement…

Une peur que le terrorisme entretient particulièrement bien. Le problème, bien sûr, c’est que le chat finit toujours par sortir du sac. Le 11 septembre devient de plus en plus suspect avec le temps qui passe, tout comme l’attentat du métro de Londres. On arrête « de justesse » un paquet d’autres attentats… qu’on finit par oublier, soit par le bâillon légal ou par manque de preuves. Et bien sûr les vidéos compromettantes d’Oussama, qui deviennent peu crédibles quand on considère les déguisements bidon de ses figurants. Des vidéos qui tombent pourtant curieusement à point pour garder ou relancer la psychose terroriste. Et n’oublions pas ce niveau d’alerte terroriste, basé sur des ouï-dire qui sont eux-mêmes classés secret d’État… (vive la transparence!)

Maintenant, considérez tous ces politiciens par lesquels la guerre et le terrorisme sont passés dans nos vies. Ces politiciens qui sautent de scandale en scandale, qui trichent, mentent, déforment les propos de leurs adversaires et ne se souviennent plus (i.e. : Dick Cheney en particulier). Ça ne vous gêne pas vous, de donner des chèques en blanc que pour découvrir, révélation, après révélation, qu’on vous a remplis comme de vulgaires urnes?

Avouez-le. Le terrorisme n’est qu’une autre poignée dans votre dos, un abcès difficile à crever.
Pourquoi aduler les Obama et les Clinton de ce monde qui cassent cyniquement du terrorisme sur votre dos pour se faire élire alors qu’on peut choisir de ne pas croire à leurs balivernes?

Voilà la question.

En réplique à l'article de Richard Hétu dans Cyberpresse:
http://blogues.cyberpresse.ca/hetu/?p=70412474

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