samedi 16 juin 2007

Qui a tué John O'Neil?

Ouf! Je viens de me taper le meilleur film ... gratuit ... que j'aie jamais vu. Du solide.
Who killed John O'Neil est en fait une pièce de théâtre dans laquelle un individu tente désespérément de convaincre ses multiples personnalités que les attentats du 11 septembre sont plus que ce qu'il n'en paraît.

Et pour une fois le discours n'est pas accessoire. Loin de là. Il est articulé, complet, et il résiste étonnamment aux conclusions faciles. D'ailleurs la beauté de ce long métrage (1h40!!!) réside dans le fait que toutes les personnalités se renvoient la balle, tantôt se critiquent, tantôt s'analysent pour éviter les pièges de la complaisance et de l'accusation hâtive. Pas loin du chef d'oeuvre je vous dis!

C'est tellement bon que je pense que je vais acheter l'original. Une chose est sure, je vais le réécouter. À regarder ici même avec des sous-titres ou encore sur le site original en anglais, néerlandais ou encore en allemand :)

Les 11 péchés de l'industrie du pétrole

Sophie Cousineau a abordé cette semaine un sujet épineux, à savoir comment se fait-il que beaucoup des prix sont restés les mêmes, malgré le fait que le dollar Canadien se porte très bien par les temps qui courent? Est-ce vraiment si difficile d'ajuster le prix ou quelqu'un se paye-t-il une Audi en argent massif à nos dépens?

La conversation est inévitablement tombée sur la question des pétrolères. J'avoue mon ignorance des faits techniques. Mais sur la forme alors, ça fait quelques temps que je les observe. D'ailleurs grâce à Léo Paul Lauzon leurs petites combines sont on ne peut plus claires (pdf) ...

HA! Demander aux pétrolières d'arrêter de mentir? Bonne chance.
Ça fait longtemps qu'ils l'ont la combine!
1. À la moindre fluctuation, à la moindre excuse, le prix augmente.
2. Un événement majeur est requis pour baisser un peu le prix
3. Toujours raffiner un peu moins que la demande - ça garde le prix élevé et quand arrive un accident, grosse augmentation!
4. Revendre au prix sur le marché d'aujourd'hui une essence stockée depuis au moins 6 mois (grosse source de revenus!).
5. Convaincre les gouvernements et les consommateurs qu'un produit essentiel peut et doit être laissé à la spéculation boursière, échapper à tout contrôle.
6. Littéralement arrêter de chercher pour du pétrole mais annoncer qu'on va avoir une pénurie d'ici peu. Parce que trouver une réserve voudrait dire une baisse de prix.
7. Racheter toutes les actions et garder un petit noyau dur de personnes qui profitent alors que nous sommes tous concernés
8. Clamer l’indépendance mais tout le monde ajuste son prix en même temps, se ligue dans une association de producteurs pétroliers et transige entre pétrolières en cas de boycott ou de pression du marché.
9. Tramage en arrière fond pour empêcher la sortie sur le marché de solutions alternatives, au grand mépris de l’environnement.
10. Un lobby qui fait honte aux citoyens canadiens en faisant passer cette industrie en premier sur la liste des priorités du gouvernement. Kyoto ou sable bitumineux? Les canadiens épongeront plus tard, c’est pas grave.
11. Et le taux de change? Comme tout le reste, les prix à la pompe n’ont plus rapport avec le marché. On nage dans un délire digne d’Ionesco … ah Georges Buisson fils a un bouton sur le nez? Vite, spéculons sur le prix du baril de Brent !

jeudi 14 juin 2007

Quand les WALriches sont dans la MART...

C’est parfois bien triste quand un riche qui se fait voler. Mais ce riche n’est pas simplement riche - Wal-Mart est immensément riche. Une richesse qui fait en sorte que ses têtes dirigeantes n'ont plus de problèmes de loyer et n'ont plus de difficultés à payer leurs factures d'hydro. À vie.

Ceci dit, il y a de l'ironie dans l'air.
C'est un secret de polichinelle qu'une partie de la fortune des Waltons provient du salaire miséreux de ses "associés" ainsi que des pratiques de gestion de personnel pour le moins douteuses, comme le refus de payer des heures supplémentaires à moins qu'un juge s'en mêle. Et la (maintenant illégale à bien des endroits) pratique de prendre de l'assurance-vie sur le dos de ses employés... versable au nom de Wal-Mart en cas de décès. Et finalement la belle et chaleureuse habitude de payer des salaires si minables qu'on suggère aux employés de demander de l'aide auprès de programmes gouvernementaux - imaginez, vous travaillez à temps plein mais vous devez faire appel aux services d’assistance aux pauvres! Pas que ça dérange *vraiment* la famille Walton.

Mais la véritable ironie c'est l'air scandalisé de Wal-Mart, qui se dit victime de vol. Qui vole qui au juste? Quand on profite du petit chinois et de la caissière, qu'on leur demande sans cesse plus et qu'on l'a, c'est qui qui profite? C’est qui la plus grosse compagnie du monde qui fait tout pour repousser les syndicats, de peur de devoir s’asseoir à table et parler équité? Mais qui demande aux employés déjà hypothéqués de s’assoir à table et parler coupure, nouveaux règlements et restructuration?

Tout vaut moins cher grâce à Wal-Mart. Spécialement la crédibilité.

Visionnement suggéré : The High Cost of Low Price, sur Google Vidéo (anglais)

Y'en a qui jouent mieux que moi ...

Un de mes clients m'a récemment fait découvrir Tommy Emmanuel.
Je lui avais parlé comment je trouvais que les guitaristes sur l'album Friday Night Live in San Francisco (écouter des échantillons) était épatants. Ce n'est rien m'a-t-il dit, quand on écoute du Tommy!

Ben oui, ben oui ... faut ben que je me fasse incrédule une fois de temps en temps :)

Ahem ... yé pas pire. Un peu rouillé quand même ahahahah
Et un petit souvenir des Beatles si jamais vous avez aimé ...

Un beau film gratos?

Tiens tiens,

Pour le plaisir de vos yeux et de vos oreilles, vous pouvez écouter gratuitement The Corporation sur Youtube. Et la qualité est plus que suffisante pour comprendre ce qui se passe :)

Ne venez pas me dire alors que je ne vous ai jamais rien donné ehehehehe

Notez pour voir le film complet qui s'enchaîne, s'agit de cliquer sur ce lien. Sortez le popcorn! Et bien sur pour ceux qui aimeraient le regarder plus tard, il y a toujours YouTubeX ...

dimanche 10 juin 2007

Espoir, espoir

Il n'y a plus grand porte de sortie quand tout le monde ment.
Combien de fois des professionnels m'ont menti pour faire mousser leur fin de mois? Combien de fois dois-je être poli au téléphone quand je parle avec des services dans lesquels je n'ai pourtant plus de respect? Combien de fois est-ce que j'apprends que l'image d'une entreprise n'est que mur de fumée? Combien de fois est-ce que je lis le journal en me disant que tout n’est que tissu de mensonge ou couverture sélective? Combien de fois est-ce que je me lève le matin en pensant que les gens vrais et authentiques sont une denrée rare?

Trop souvent, trop souvent.

Pour cette génération, je pense que c’est foutu. Mais il faut s’assurer que la suivante ne laisse rien passer. Pas les présidents qui mentent, pas les chefs d’entreprise qui vantent les mérites frauduleux de leur produit ou service. Pas les médias qui pratiquent le culte de l’information sélective (qui, tout comme le mensonge blanc, reste quand même un mensonge). Et pas les défaitistes qui abandonnent toute valeur morale sous prétexte que personne n’est parfait.

Espoir, espoir. Rime avec …

La femme sans nom

Je ne la nommerai pas.
Non, cette femme qui pensait qu'elle s'en tirerait à bon compte parce qu'elle est une vedette a été forcée derrière les verrous.

À par la sur-médiatisation, je ne suis pas insatisfait de la tournure de cette histoire. Et j'assume complètement le petit côté vengeur qui s'y colle - je ne suis pas seul à trouver que la justice est très expéditive quand la cible est pauvre mais délicate et pointilleuse quand elle est riche. Comme dans l'histoire du scandale des commandites, où cetains individus se sont servis de la cour pour renverser des jugements qui étaient pourtant pleinement mérités (mais qui, sur cette terre, serait d'accord avec un jugement qui leur est défavorable?).

Bon bref quelques petits cailloux dans la balance en guise de contrepoids à une poche d'argent ...

Sur une autre note ... quelqu'un peut m'expliquer pourquoi on trouve cette femme belle? Plus je la regarde, plus je trouve que beaucoup, beaucoup de femmes le sont beaucoup plus. Comme le dirait l'expression populaire ... sac à papier!