samedi 16 juin 2007

Les 11 péchés de l'industrie du pétrole

Sophie Cousineau a abordé cette semaine un sujet épineux, à savoir comment se fait-il que beaucoup des prix sont restés les mêmes, malgré le fait que le dollar Canadien se porte très bien par les temps qui courent? Est-ce vraiment si difficile d'ajuster le prix ou quelqu'un se paye-t-il une Audi en argent massif à nos dépens?

La conversation est inévitablement tombée sur la question des pétrolères. J'avoue mon ignorance des faits techniques. Mais sur la forme alors, ça fait quelques temps que je les observe. D'ailleurs grâce à Léo Paul Lauzon leurs petites combines sont on ne peut plus claires (pdf) ...

HA! Demander aux pétrolières d'arrêter de mentir? Bonne chance.
Ça fait longtemps qu'ils l'ont la combine!
1. À la moindre fluctuation, à la moindre excuse, le prix augmente.
2. Un événement majeur est requis pour baisser un peu le prix
3. Toujours raffiner un peu moins que la demande - ça garde le prix élevé et quand arrive un accident, grosse augmentation!
4. Revendre au prix sur le marché d'aujourd'hui une essence stockée depuis au moins 6 mois (grosse source de revenus!).
5. Convaincre les gouvernements et les consommateurs qu'un produit essentiel peut et doit être laissé à la spéculation boursière, échapper à tout contrôle.
6. Littéralement arrêter de chercher pour du pétrole mais annoncer qu'on va avoir une pénurie d'ici peu. Parce que trouver une réserve voudrait dire une baisse de prix.
7. Racheter toutes les actions et garder un petit noyau dur de personnes qui profitent alors que nous sommes tous concernés
8. Clamer l’indépendance mais tout le monde ajuste son prix en même temps, se ligue dans une association de producteurs pétroliers et transige entre pétrolières en cas de boycott ou de pression du marché.
9. Tramage en arrière fond pour empêcher la sortie sur le marché de solutions alternatives, au grand mépris de l’environnement.
10. Un lobby qui fait honte aux citoyens canadiens en faisant passer cette industrie en premier sur la liste des priorités du gouvernement. Kyoto ou sable bitumineux? Les canadiens épongeront plus tard, c’est pas grave.
11. Et le taux de change? Comme tout le reste, les prix à la pompe n’ont plus rapport avec le marché. On nage dans un délire digne d’Ionesco … ah Georges Buisson fils a un bouton sur le nez? Vite, spéculons sur le prix du baril de Brent !

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