jeudi 20 septembre 2007

Pourquoi creuser?

Je ne sais pas si ce documentaire dit la vérité, mais si c'est le cas on est rendu fou raide. Imaginez-vous, c'est bien trop difficile de creuser des trous pour aller chercher le charbon. En Pensylvanie on a trouvé un bien meilleur truc - s'agit de détruire les montagnes et de ramasser le charbon qui se trouve dedans ... et on fait quoi avec les déchets, on détruit un autre écosystème en faisant une montagne à côté(rien de moins).

Un comportement toxique que ne semble pas causer de problèmes de conscience pour les politiciens locaux ...

5 épisodes, en anglais









dimanche 16 septembre 2007

C'est de la faute aux barbus

Si vous êtes fatigués de vous dire que le gouvernement invente des terroristes pour garder la population sur le bout des orteils et que vous avez une heure ou deux devant vous pour regarder un documentaire intéressant, asseyez-vous et regardez :)

C'est une récapitulation, en soi ce que vous savez déjà, mais c'est bien fait et c'est fort intéressant.



Et n'oubliez pas, s'il arrive de la merde quelque part dans le monde c'est sûrement à cause des barbus. C'est scientifiquement prouvé.

Nous n’avons pas besoin d’un partenariat nucléaire

Lettre envoyée au Devoir mais non publiée (allez savoir!)

Mardi dernier, Le Devoir m’apprenait que le gouvernement Harper, non satisfait d’aller en guerre, de se moquer de Kyoto et d’encourager la pollution excessive causée par les sables bitumineux, songeait à devenir porte-parole de l’industrie nucléaire canadienne à travers le monde. Que ceux qui préfèrent polluer disent « Aye! »

Une telle volonté exige donc quelques questions pour notre premier ministre.

Sachant qu’un réacteur nucléaire produit du plutonium nécessaire à la création de bombes H et présumant que vous avez raison à propos du terrorisme, êtes-vous le genre de premier ministre à vendre un tel réacteur sans exigence si cela était conditionnel à une bonne entente avec un pays non aligné? « Aye! »

Sachant que les déchets issus d’une telle entreprise sont radioactifs pendant des milliers d’années et qu’ils pollueront mortellement partout où ils seront stockés, êtes-vous le genre de premier ministre à accepter d’en cacher un peu partout sous le tapis de chaque Canadien, pourvu qu’on n’en trouve pas chez vous ou dans votre circonscription? « Aye! »

Après avoir vu Three Mile Island et Tchernobyl, nous savons que de mauvaises conditions au mauvais moment peuvent causer, malgré toutes les précautions, un terrible accident. Et il n’y a que le gouvernement qui puisse encaisser un tel coup, car les conséquences et les frais d’un tel accident nucléaire sont effroyables. Êtes-vous le genre de premier ministre à jouer la roulette russe de l’énergie nucléaire en portant chaque Canadienne et Canadien garants en cas de catastrophe? « Aye! »

Sachant que l’accident de Tchernobyl a ruiné la Russie et tué par irradiation des milliers de soldats et de civils dédiés à leur patrie (chiffre à titre officieux; dans les faits, on ne les compte plus…), êtes-vous le genre de premier ministre à considérer que la mort de soldats ou de civils à la suite d’un accident nucléaire sont un mal nécessaire pour assurer une économie forte et qu’un tel gouffre financier ne pourrait se reproduire ici? « Aye! »

Sachant que le Canada est censé être un pays porteur de paix et de justice sociale et que le plutonium issu des réacteurs est contraire à cet esprit, êtes-vous le genre de premier ministre à considérer qu’une bonne affaire vaut mieux qu’un principe moral embrassé par la grande majorité des Canadiens? « Aye! »

Franchement, le Canada entier trouve inconcevable qu’avec les ressources que nous avons, le gouvernement Harper s’entête à faire des choix énergétiques aussi douteux. Vous dites « Aye! » à tous les vendeurs de pollution et de mort qui cognent à votre porte, mais vous manquez de respect et vous dites « Nay! » à cette majorité qui désapprouve de vos choix. Dites « Aye » au Partenariat mondial pour l'énergie nucléaire (PMEN) et il ne manquera que le perroquet et la jambe de bois pour savoir quels intérêts vous défendez vraiment.

Au plaisir de cocher ailleurs (à nouveau) lors de prochaines élections,
Louis Horvath