jeudi 4 février 2016
Surprise
Libellés : Sire Galopin, Surprise
samedi 9 août 2008
Vous n'avez rien compris!
La gogauche est toujours aussi bouchée, la chine ADORE le Tibet.
Et puis comme l'expression populaire le mentionne si bien, qui aime bien, châtie bien. Gnaka le constater sur Youtube ... (Il ne manque que le thème musical pour l'émission Love Boat ...)
Libellés : Celeri, Chine, droits, répression, Tibet
Si jeunes et si déconnectés
Un seul mot me vient à l'esprit. Déconnecté. Ces jeunes libéraux depuis longtemps me font sursauter avec leurs recommandations ridicules et leur arrogance BCBG. On sent dans leur discours le petit air loyaliste, vendu à l'institut Fraser. On les sent accroc aux théories de feu Milton Friedman, prêts à grimper l'échelon du pouvoir à n'importe quel prix. Prêts à jouer au loup, au diable la dentelle, pour impressionner les vieux croulants qui jouent du violon avec brio pour garder leur poste.
Leur dernier cri est d'ailleurs clair: « Jetons les enfants en pâture aux bêtes sauvages! ». Ces pseudo-experts aimeraient démanteler (ils diraient remodeler) le système éducatif et faire de nos jeunes enfants de parfaits bilingues. Oubliez le fait que les jeunes n'arrivent plus à écrire ou même parler un français convenable, il faut plier devant le veau d'or et immoler cette génération aux théories des lucides. Travailler plus, gagner moins! Dans cette spirale moderne, rien n'est sacré, même pas la prunelle de nos yeux.
Mais ce n'est pas tout! L'éducation, domaine élitiste s'il en est, ne doit plus être disponible aux manants qui prônent des bêtises incompatibles aux théories économiques de l'heure. C'est pourquoi il faut tripler les frais de scolarité! Voilà qui nettoiera la racaille (au Karcher, merci!) qui vient du bas de la côte avec ses idées d'égaliser le Québec pour les Québécois!
Il règne, depuis quelques temps, une odeur de fascisme dans l'air. C'est une trappe à souris politique, un relent radical où on récolte le vote des déçus en leur faisant miroiter un monde parfait sous un régiment économique serré. Un monde si « performant » que tout ce qui ne rapporte pas (au privé, on s'entend) est immédiatement scalpé. Et comme d'habitude, bien que nous soyons présentés comme de grands vainqueurs, personne ne sait au juste à qui cela rapporte. Moi je ne marche pas plus depuis longtemps – non seulement la carotte au bout de la branche est moisie mais je sais qu'elle me sera retirée au moment jugé opportun. Et je m'étonne qu'il n'y a pas plus de gens qui voient cette belle jeunesse libérale déconnectée en train de sortir sa chemise brune de la boule à mite – elle a l'air de déconner mais quand on regarde de plus près, elle est très, très sérieuse. Méchante relève de malades!
Voter plus, espérer moins! Voilà où se trouve la vraie lucidité. Le reste n'est que déconnexion.
Libellés : Celeri, éducation, faschisme, Jeunes libéraux, Milton Friedman, néo-libéralisme, politique
mercredi 30 juillet 2008
La Chine: il n'y a pas de quoi se faire aller les baguettes...
Pourquoi, à chaque fois qu'il y a un effort médiatique pour promouvoir la chine, mon dernier repas cherche-t-il allègrement à remonter dans mon système digestif? Oui, bien sûr, nous ne sommes qu'à quelques jours des jeux Olympiques, et on se plait bien à nous parler d'une Torontoise qui est fière de raconter sa vie à Pékin, sa ville d'adoption. Radio-Canada nous rabat les oreilles avec ses capsules sur la Chine. Puisqu'il y a des Jeux olympiques, aussi bien être renseigné. Il faut sortir les beaux côtés. Il faut faire dans la propagande nous aussi.
En ce qui concerne la vérité, par contre, on nous sert des topos, bien sûr. Mais pas de dossiers en profondeurs et pas trop de suivi non plus. Ça ne serait pas très participatif au grand esprit spÔrtif! J'ai tout juste appris, ce matin, que
Autre chose.
Bien sûr, je vous épargne les vieux sujets comme les droits de l'homme et le Tibet. Ça serait de la perte de temps et d'espace web.
Si les médias ne veulent pas s'insurger ou s'indigner, qu'ils se contentent de couvrir les jeux et qu'ils nous fichent la paix avec leurs beaux reportages et les belles histoires d'une transfuge canadienne... «Il y a tant de choses à faire dans ce pays!» dira-t-elle probablement! Nous sommes loin des pays en voie de développement où il y a des gouvernements pourris et des gens qui meurent de faim. Là, il faut s'impliquer. Mais dans un pays où la majorité approuve son gouvernement, un pays qui ne se révolte pas contre leurs autorités. Au nombre qu'ils sont, ils le pourraient amplement. D'autres pays l'ont fait avec moins de gens et moins de moyens.
Seriez-vous intéressés à visiter ou même en connaitre plus sur des gens qui vous diraient : «Bienvenue chez nous. Cependant, beaucoup de gens fument dans cette maison, mais ne faites pas attention à la fumée, c'est l'humidité. De plus, nous allons surveiller tous les appels que vous allez faire. La plupart des fenêtres sont obstruées pour que vous ne regardiez pas trop à l'extérieur. Ne faites pas trop attentions aux maisons en mauvais état autour d'ici et aux cris provenant des voisins. C'est que des gens de cette maison ont saccagé les maisons voisines, les ont occupées et dictent aux occupés ce qu'ils doivent faire et ne pas faire. Ah oui, j'oubliais! N'allez pas à la cave, car nous y enfermons des gens qui ont osé donner leur opinion sur la décoration de la maison et sur la mauvaise qualité des repas. Sinon, faites comme chez vous et revenez souvent nous voir!»
Libellés : Chine, Jeux Olympiques, médias, Pékin, pollution, Sire Galopin, Sports
jeudi 3 avril 2008
Alors vous aimez votre boulot?
Je n'ai guère le temps d'écrire depuis que je me suis trouvé un emploi. Voilà qui me désole. Mais je perds quand même du sommeil à regarder des documentaires. Et il n'en manque pas. Comme celui que je viens de voir ce soir: J'ai très Mal au Travail.
Un documentaire de la chaîne française Canal+ tout à fait dévastateur sur le marché du travail moderne. On a bien rigolé quand on a vu le fameux vidéo de Apple qui montre les masses serviles obéissant à un seul impératif central. Aujourd'hui on ne rit plus. Il faut bien l'admettre, la grande entreprise devient de plus en plus sinistre. Surtout quand elle nous martelle à l'infini que nous n'avons plus le choix.
D'ailleurs il ne faut surtout pas se faire d'illusions - ce qui se passe en France n'est jamais très loin du Québec.
Bon visionnement!
Libellés : Celeri, documentaire, Travail
lundi 12 novembre 2007
Dubuc et les crises d'urticaire
Dubuc m'a toujours causé de terribles crises d'urticaire. Et en plus de m’être profondément antipathique, il vient aujourd'hui de me piquer une idée que je considère depuis fort longtemps. L’idée que tout le débat politique commence, depuis le début des années 80, au centre, plutôt que de s’étaler sur toute la largeur du spectre politique.
Fini le temps où le citoyen demandait justice et égalité. Aujourd’hui il demande simplement d’en avoir assez pour remplir sa gamelle. L’idée d’en demander plus lui est insupportable.
Toute demande sociale, toute demande qui coûterait à la nouvelle économie, est impensable. Elle se trouve dans le no man’s land politique, bien à gauche du centre. Rares sont les politiciens qui désirent s’y aventurer. Tous préfèrent le vert pâturage de l’allégresse économique : on chante les vertus d’un gouvernement qui gouverne moins dans le domaine des affaires, promettant des retombées pour tout citoyen qui s’aligne. Mais ce que le gouvernement perd à la grande entreprise il récupère chez le citoyen. Avec ou sans son consentement.
Le système est d’ailleurs ainsi fait qu’aujourd’hui on ne doute plus de la validité de couper dans la santé et l’éducation, même si cela risque de mettre en péril les générations futures. Tous les partis qui se succèdent finissent tous par blâmer le parti précédent pour d’horribles trous dans l’économie, forçant ainsi un reniement immédiat des promesses électorales et l’adoption de mesures d’austérité pour le citoyen. Et tout le monde semble trouver ces mesures complètement légitimes.
Pendant ce temps, le PQ, ayant migré dans le vert pâturage de l’économie à tout crin, devient soudainement fort mal à l’aise avec la souveraineté, ce projet de société qui relève du no man’s land politique actuel. Même sans l’aide des médias, les citoyens ont appris que la souveraineté est une demande excessive, une demande que la nouvelle économie ne peut tolérer. Et ils évitent le no man’s land politique comme la peste. Vaut mieux la sécurité d’un gouvernement qui répète les mêmes promesses de prospérité ad nauseam, même s’il pue la corruption.
Donc Dubuc a raison. Le PQ est à droite. Et il se sabre lui-même dans ce territoire. La souveraineté a toujours été un projet social, un projet pour le grand nombre avant tout. Et ce projet ne peut jamais voir le jour dans de telles conditions. Et cela, Dubuc et Gesca le savent. Et ils célèbrent quotidiennement l’absence de tout projet social significatif au Québec. Et ils célèbrent cette moitié de ciel politique qui joue toujours en leur faveur.
Article publié sur le site de Un homme en colère.
dimanche 11 novembre 2007
Le délire de l’économiste
En réplique à un article dans le Journal de Montréal: Délire kafkaïen
Ce n’est rien de personnel mais … manifestement, vous prenez le prix Nobel comme un signe venu du ciel, une indication claire que tout récipiendaire est nécessairement de bonne foi. Ainsi, dans votre article « Délire Kafkaïen », vous citez Milton Friedman et ses théories (néolibérales) sur l’état et son prétendu problème avec la gestion du bien du peuple.
Mais ce que vous négligez de mentionner à votre lectorat, c’est le fait que les Chicago Boys - c'est-à-dire l’équipe de Milton Friedman - sont plus que partiellement responsables des cafouillis économiques, politiques et civiques au Chile (et je suis gentil). En fait, il n’y a qu’à mentionner que Friedman était un fervent admirateur d’Augusto Pinochet et qu’il a longtemps prôné l’idée qu’une dictature faisait bon ménage avec les principes du capitalisme pour qu’on sache ce qu’il pense de ceux qui font vraiment avancer l’économie (…).
Ah mais bien sur monsieur a un prix Nobel! Ceci est censé donner à monsieur une auréole de saint dévoué à la cause humaine, d’individu complètement désintéressé par le gain personnel. Je n’ai jamais vu le portefeuille de monsieur Friedman mais je reste convaincu qu’il l’a laissé bien garni. Qui plus est, un prix Nobel est plus un don politique qu’il est une véritable indication du mérite de la personne. À noter Al Gore, qui ayant voté toute sa vie pour des propositions polluantes, déchire sa chemise, fait un film et soudainement le voilà un vert intégral. C’est pourtant un politicien rompu au mensonge et à l’obfuscation, en plus d’être un bon acteur. N’oublions pas non plus le cas de Madeleine Albright, qui peu de temps après avoir dit qu’elle n’hésiterait pas à réimposer l’embargo Irakien malgré les 500,000 enfants décédés (noter : aucune demande de destitution!!!), s’est vue nominée pour un prix Nobel, qu’elle n’a pas – à mon grand soulagement – gagné. Finalement, ne taisons pas la véritable nature de ce prix; Alfred Nobel, fatigué d’avoir l’invention du TNT sur sa conscience, a voulu se racheter en se frottant aux plus grandes lumières de la civilisation, question de donner l’impression qu’il a participé lui aussi à cette élévation. Un précurseur du « spin » moderne, quoi (et le fait que ce prix fasse partie de sa dernière volonté ne fait que rendre l’histoire encore plus sordide).
D’autre part, dans la mesure où cela concerne l’article, le problème de l’état n’est pas que la fameuse agence routière ait ou non raison d’être ou qu’elle soit ou non efficace. Le problème est bien plus fondamental. Quel est l’objectif de l’état? C’est de gérer les choses que le citoyen ne peut gérer lui-même. En d’autres mots, l’état doit être une sorte d’ange gardien, de protecteur du citoyen. Or quel rôle se donne l’état depuis 30 ans? Il est devenu meneur de claques du développement économique et défenseur de son image publique. En d’autres mots, un gouvernement qui sombre de plus en plus, à chaque jour, dans l’extrême droite. La preuve, depuis 1980 on n’en finit plus de couper dans la santé et l’éducation, peu importe le parti et les promesses électorales. Et quel rôle la grande entreprise voudrait-elle que le gouvernement épouse (dixit Milton Friedman)? Un état qui se tasse sur la bande quand la grande entreprise passe, même si cela veut dire laisser le citoyen à lui-même. Pas très édifiant. Et l’argumentation de Friedman pour justifier sa position est dans le meilleur des cas risible et fausse. Si on suit le raisonnement jusqu’au bout, il n’y a que les États-Unis qui représentent le meilleur modèle. Tout le reste serait voué à l’échec. Un autre bel exemple d’« étasunocentrisme » si jamais il y en eu.
Il en résulte donc un retour à la loi de la jungle, une loi à laquelle vous souscrivez quand vous prenez pour les idées de Friedman. Une loi que nous devrions embrasser sans réfléchir, même si aux États-Unis elle a généré le pire des bourbiers sociaux (et ce n’est pas fini!).
Moi pour ma part je pense que le citoyen vaut mieux que la grande entreprise. Il vaut mieux qu’une économie dynamique et forte. Il vaut mieux que ce néolibéralisme qui fait mouiller les élites (pas les plus intelligents, mais bien sur les plus riches).
Que vaut-il alors? Il vaut un bon gouvernement empreint de discernement, un gouvernement qui ne prend pas position pour une partie ou une autre mais qui se met entre les deux et tente de faire profiter la grande entreprise d’une main d’œuvre qualifiée et qui tente de faire profiter le citoyen de la richesse qu’il génère. Un gouvernement qui, manifestement, ne fait ni l’affaire de Milton Friedman ou des « néolibéraleux » parmi nous. Ils sont bien trop contents avec les gouvernements fantoches que l’on a présentement.
Sans rancune,
Obi Wan Celeri
Homme de la vraie gauche et libre-penseur.
Libellés : Al Gore, Celeri, Chile, Dictature, économie, Irak, Madeleine Albright, Milton Friedman, Néolibéralisme, Pinochet, Prix Nobel, Spin
Quand on accuse les clients
En réplique à un article du Trait D'union:
"Sommes-nous réellement vert ?"
Je ne sais pas pour le reste des lecteurs du Trait D’union mais j’en ai raz-le-ponpon des mensonges de l’industrie automobile. À part l’exception, chaque année apporte son lot d’autos qui n’ont pas changé ou si peu, qui consomment autant, qui ont la même durée de vie, qui demandent le même entretien mécanique. Cent ans que le moteur à explosion existe. Cent ans et il n’y a eu aucun changement fondamental – nous brûlons toujours le même bitume et nous polluons toujours avec le même acharnement.
Et pourtant quand on demande à cette industrie ce qu’il est advenu des voitures électriques, des voitures à l’eau, de toutes les découvertes révolutionnaires qui devraient déjà faire partie de notre quotidien, on se défile, on déparle, on accuse les clients.
Car c’est bien ça que vous faites (et je cite) : « c’est la puissance qui vend ». En d’autres mots, vous aimeriez bien révolutionner l’industrie mais le client ne le voudrait pas. Il y a un seul problème avec votre affirmation. Il n’y a pas d’auto révolutionnaire dans le présentoir des concessionnaires, pas de vraie alternative! Il n’y a que des véhicules hybrides minables qui consomment à peine moins que leurs consœurs à pétrole. Des véhicules hybrides qui coûtent plus cher que toutes les économies qu’on pourrait faire sur l’essence. En conclusion, les clients achètent ce qu’il y a et l’industrie annonce publiquement que c’est un signe clair que le client ne veut rien d’autre que le moteur à explosion!
Or quand on démontre que cette industrie a menti, elle commence soudainement à annoncer que l’auto électrique est un phantasme, que ça ne marchera pas, que ce ne sera jamais aussi bon… etc. etc. Or voilà un autre mensonge qui ne tient pas la route. Quand en 1998 GM dévoile la EV1 (dans le silence le plus absolu), elle met sur la route une Saturn électrique qui performe exactement comme une automobile ordinaire. Il n’y a qu’à la brancher le soir. Et aujourd’hui avec la technologie moderne, une voiture comme la Tesla Roadster ou la Silence (produit Québécois!) battent beaucoup de voitures racées (comme les Ferrari et les Porsche), et ces véhicules peuvent être produits en série et vendus à prix raisonnable. Pourquoi faut-il que ce soit des indépendants, sans grande ressource, qui montrent aux grands manufacturiers que l’auto électrique est possible? Voilà la question à 1000$.
Alors pourquoi ne pas dire honnêtement que l’industrie automobile est un dinosaure et qu’elle ne veut pas évoluer? Pourquoi ne pas dénoncer le peu de changement annuels, la stagnation, le manque évident de volonté? Pourquoi ne pas pourfendre cette industrie, qui produit aujourd’hui des véhicules qui consomment autant de pétrole que la vieille Ford Model T? Pourquoi en cent ans ne peut-on pas faire mieux alors que l’informatique, la santé et la totalité de toutes les autres disciplines humaines ont fait des bonds stellaires?
Ah oui c’est clair. À défaut d’être honnête, on blâme le client.
http://www.sonyclassics.com/whokilledtheelectriccar/
http://www.youtube.com/watch?v=nNAktLeDhbE
http://www.youtube.com/watch?v=lcs662uA7zY
http://www.youtube.com/watch?v=Vt1AdfgcNiQ
Libellés : auto électrique, automobile, Celeri, industrie
mercredi 26 septembre 2007
Un débat unijambiste
Il existe, de la part d’un petit nombre d’individus qui se disent sensés et rationnels, une vision du débat si tordue que seule la version officielle des faits peut faire l’objet d’un débat, le reste étant considéré à priori comme inutile et faux. Et ne vous avisez surtout pas de les contredire! Sinon vous vous ramasseriez avec une des attaques suivantes :
… quand vous ne croyez pas la version officielle des faits, vous n’êtes plus simplement en désaccord, vous devenez immédiatement un anti-Étasunien primaire (bien sur primaire fait référence à primitif, sous doué, crétin, etc., etc., etc.). C’est la version canadienne de l’accusation d’antipatriotisme.
… si vous parlez, ne serai-ce qu’indirectement de socialisme ou si vous en louez certains de ses aspects, vous êtes immédiatement un communiste et vous vivez dans le passé (comme s’il n’existait rien d’autre que le capitalisme et Milton Friedman).
… si vous doutez de l’existence d’Al-Qaeda ou si vous trouvez que sa présence est un peu trop opportune à votre goût, vous fraternisez certainement avec l’ennemi et la responsabilité de tous les morts pèse sur vos épaules.
… les médias disent toujours la vérité. Même quand ils mentent. Idem pour toute figure d’autorité. Quand Bush ment, Bush dit vrai quand même. Et gare à vous si vous n’y croyez pas! Vous passeriez pour un traître à la nation ou un perdu. Car il n’y a qu’une seule vérité et vous ne l’avez surement pas.
… si vous êtes pour la paix alors vous êtes un imbécile! La seule manière de faire la paix, c’est de faire la guerre. Oubliez le reste. L’empathie et le respect des autres ça encourage le terrorisme! Vaut mieux attaquer que d’être attaqués : C’est par la guerre qu’on trouve la paix, entre pays ou entre citoyens. George Orwell serait fier.
… au nom de la liberté d’expression et des soldats de Valcartier, il n’est pas permis d’exprimer son désaccord avec cette boucherie afghane et irakienne. C’est en bombardant ces pays qu’on leur inculque la démocratie, la vraie, la pure. Ces pays ne peuvent pas décider plus que vous ce qui est vrai et bon. Car il n’y a qu’une seule vérité et vous ne l’avez surement pas.
… jamais on ne croira à aucune de vos théories, car vous n’avez aucune crédibilité. Et on ne donne de crédibilité qu’aux gens qui disent des choses dans lesquelles on croit!
En conséquence, engager le débat avec des gens pareils est une activité hautement futile. Mais dans le cadre d’un forum public, ne pas le faire donne l’impression que ce petit groupe a raison et que personne ne le conteste. On ne peut certes pas changer le monde, mais on peut agir localement! Tenez-vous bien les adeptes de la conspiration débarquent, que cela plaise ou non!
Réaction à un article incendiaire de Richard Hétu
Libellés : 11 septembre, capitalisme, Celeri, conspiration, George Orwell, guerre, paix, socialisme, Terrorisme