jeudi 7 juin 2007

La seule chose que je puisse hausser, c'est les épaules...

Je ne puis qu'être horripilé lorsque je fais mon épicerie. Manger devient, dirait-on, presqu'un luxe! Si encore je parlerais de caviar, de fruits de mer à la tonne, de vins de grands crus, de filets mignons et de truffes. Mais non! Je parle de fromage ordinaire (comme le plus commun des cheddars), de jus d'orange congelés, de miel, de pain, de beurre de pinottes et tout ce que l'on retrouve généralement dans un simple frigo et dans un humble garde-manger. Je ne serais pas surpris si, en moins d'un an, la panier d'épicerie avait fait un bon de presque 50%. Un jour, nous nous mettrons tous à jouer systématiquement au 6/49, juste avoir la chance de gagner assez d'argent pour pouvoir remplir notre frigo. Mais ce n'est pas tout! Il faudra jouer à nouveau à la lotterie pour pouvoir se payer une voiture et une maison (et encore, peut-être juste pouvoir se payer un loyer à Montréal, si on se fie à la vitesse de l'évolution de la gentrification...).

Et, bien sûr, le salaire minimum s'ajuste-t-il à cette hausse faramineuse? Devinez la réponse et courrez la chance de gagner un précieux sac de caramels mous, directement du supermarché.

1 commentaire:

Obi Wan Celeri a dit...

Très d'accord, le prix des choses monte c'est pas possible. Je commence à penser qu'on nous raconte des conneries quand on nous dit que le prix de la vie reste stable. Pour qui?
En tout cas pour toi et moi je ne suis plus capable de faire une petite commande en bas de 100$ ... et à ce prix-là j'ai juste pris des choses en spécial et surtout pas de viande ou de fruits pas en saison!