mardi 5 juin 2007

Le juge est parti.

En réplique au blogue de Sophie Cousineau
http://blogues.lapresseaffaires.com/cousineau/?p=59

Sans être versé dans les questions légales je trouve surprenante l'idée qu'un juge puisse "aider" un accusé en lui suggérant non seulement comment formuler ses questions ... mais aussi les sujets à rechercher!

Qu'il y ait souci d'équité ou non, la « pitié » témoignée par le juge Claude Leblond est bien malvenue. Car c’est bien de cela dont il s’agit, non? … Cela donne à tout ce procès une forte odeur de sentence ramollie et de justice à deux vitesses.

Ceci dit, un juge peut, occasionnellement, accorder de l’aide à quelqu’un s’il existe des circonstances atténuantes ou si le sujet a les jambes sciées par la poursuite (pas littéralement, quand même!). Mais dans ce cas ci, l’accusé savait ce qu'il faisait et les victimes de Norbourg attendent toujours SES excuses (oh oui on peut s’excuser même si ce n’est pas de sa faute, on appelle ça du respect).

Et puis disons-le franchement. Quand on met le pied dans une cour, il faut être prêt (dixit le parti libéral). Si monsieur Lacroix ne l’est pas, il n'avait qu'à demander au juge plus de temps pour préparer sa défense.

Finalement on peut se demander si l’AMF était aussi prête que monsieur Lacroix. Cette affirmation peut sembler étonnante. Mais si elle ne recentre pas rapidement cette poursuite sur la moralité de dilapider l’argent d’autrui, il y a beaucoup, beaucoup (plus) de gens avec une moralité discutable qui vont se lancer en affaires …

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